Foire du livre de Bruxelles, 2007. En compagnie des écrivains
Georges Jacquemin et Paul Mathieu. Photo par Serena Gentilhomme.
Soyez les bienvenus dans
l'antre d'un auteur d'histoires fantastiques. Fantastiques dans le sens traditionnel du terme, puisque ma branche a poussé sur l'arbre d'Edgar Allan Poe plutôt que sur celui de Tolkien.
Ici, c'est petit, un rien suranné, quelque peu
décrépit; les recoins y sont assez sombres et l'on ne sait trop ce qu'ils recèlent. Je crois malgré tout qu'on y trouve
une certaine chaleur, fût-elle dantesque.
Né à Québec, j'habite en Outaouais depuis de nombreuses années,
ce qui, curieusement, correspond à
mes premiers gribouillis d’histoires (j'aspirais à écrire des nouvelles). Le jour où finalement j'ai réussi à en terminer une, les choses ont débloqué et j'en ai écrit plusieurs dizaines d'autres au fil du temps. Certaines ont paru dans des magazines, d'autres dans des fanzines, des revues, des collectifs et des anthologies, au Québec, en France ou en Belgique. J'ai en outre semé ici et là quelques romans destinés au public adolescent.
L'univers fantastique est infini et chacun peut y trouver ce qu'il
cherche. Le fantastique peut se faire urbain, lyrique, poétique, folklorique, il n'y
a de limites que dans l'esprit du lecteur ou dans celui du créateur. Je confesse pour ma part un penchant pour l'émotion, pour ce moment que l'on vit avec intensité quand d'aventure on se trouve plongé dans l'inquiétude, l'angoisse, la peur, l'épouvante. Le fantastique
est une littérature d'émotions. Je nourris le mien du quotidien, un quotidien dans lequel, vous le savez bien, parfois, on ne sait trop comment, la notion de réalité semble peu à peu nous échapper, tel un tapis qui lentement glisse sous nos pieds.
Les histoires de peur, que j'en lise ou que j'en écrive, constituent pour moi
une thérapie. Quand les choses vont mal, quand je suis malheureux,
que je me se sens victime du Destin ou piteux comme un petit chien battu, qu'il fait bon de trouver une histoire dans laquelle les choses vont encore plus mal
pour quelqu'un d'autre! Adieu misère! Du coup je deviens joyeux, et peu s'en faut que je ne demande
pardon aux mouches avant de les... de leur... Vous me comprenez.
Malgré de fréquents et incontrôlables détours littéraires, qu'ils me mènent vers
la nouvelle humoristique ou vers le roman pour adolescents,
il semble bien
que je continuerai toujours à écrire des histoires d'épouvante.
Ce
site se veut une bonne source d’information bibliographique.
Dernière mise à jour: février 2012, bibliographie, actualités.